Un exercice vital de nudité féminine incarnée, de force et de résistance contre l’écoulement massif d’un canon à eau, avec l’axe monumental de Brasilia en toile de fond. Selon les propres mots de l’artiste :
Je sors mon tissu, je me place nue, le dos tourné vers le mur extérieur du musée. Je demande aux hommes de tourner la pression dans le tuyau à son plus haut niveau. Le corps intime le flux d’eau et établit un lieu de combat. L’écoulement de l’eau comprime, déforme la chair : surface contre surface, espace d’incidence sur lequel les choses se produisent dans leur matérialité, en fonction de leur limite par rapport à l’espace.
Contraposition: être contre comme un moyen d’engendrer avec tact (com-tato), créant des zones d’adhérence. Corps contre le concept. Concept contre Concept. Corps contre corps. La vulnérabilité de le laisser couler, de laisser le corps vibrer contre l’organisme. Peau d’eau, peau de flux, peau d’air, presque rien, une flaque d’eau sur le sol.
LA SUITE DE CET ARTICLE Souscrire abonnement |