En somme, dans l'état actuel de cette technologie, l'IA s'adapte à la question en estimant selon la formulation de la question dans quel sens orienter sa réponse pour plaire (ou ne pas trop déplaire) à son "'interlocuteur". C'est une sorte de miroir, à l'aune de laquelle il faut apprécier le cri de victoire de timbuktu: "C'est très clair l'IA a répondu qu' IMPOSER sa nudité n'est pas socialement acceptable".
Tout comme un ordinateur, l'IA fait ce qu'on lui demande. C'est l'interface homme/machine qui est arrivée à un point stupéfiant de sophistication, et qui promet encore d'évoluer. Comme toute technologie, elle est capable du meilleur comme du pire.
Analyse pertinente de l'IA !
Oui au naturisme en liberté mais sans jamais "entretenir" une posture conflictuelle.
🤭 A quand un jugement, géré par l'IA, dans les tribunaux ?
A quand un jugement, géré par l'IA, dans les tribunaux ?
J'espère bien jamais !
En revanche, l'IA pourra être d'une très grande aide afin de fournir les masses de données nécessaires, en les organisant pour faciliter leur traitement. Par exemple un avocat pourrait demander de sortir toute la jurisprudence allant dans le sens de la défense de son client:
"Sors-moi tous les jugements ou arrêts qui impliquent une relaxe (ou condamnation, etc.) pour exhibition sexuelle alors que le prévenu se disait naturiste".
Et bien sûr l'avocat général (le parquet) pourra faire de même et ce sera au juge de trancher, mais sans recours à l'IA...
L’IA au tribunal : comment les magistrats s’approprient les outils de « justice prédictive » ? (The Conversation)
lundi 18 novembre 2024

Par Christian Licoppe, professeur de sociologie à Télécom Paris
Source : https://www.telecom-paris.fr/ia-tribunal-justice-predictive-conversation
Le monde de la justice n’échappe pas à l’IA : en témoigne la prolifération des legal tech, ces dispositifs basés sur l’accès à de grandes bases de données judiciaires et sur des traitements algorithmiques plus ou moins prédictifs. En général, le discours des développeurs insiste sur le caractère « disruptif » de leurs programmes, comme si on faisait table rase de tous les autres équipements de l’activité judiciaire.
De plus, présenter l’application de l’IA au domaine judiciaire en insistant autant que le font les promoteurs de ces outils sur leurs capacités prédictives réveille le fantasme d’une substitution complète des professionnels humains par l’intelligence artificielle. Cela revient à prétendre que les outils basés sur l’IA seraient capables de déterminer par eux-mêmes les décisions judiciaires.
Les dispositifs de legal tech s’appuient sur de grandes bases de données judiciaires et sont susceptibles de combiner trois types d’outils : un moteur de recherche multicritère, des traitements statistiques, et des algorithmes probabilistes et prédictifs d’une décision possible. Chacun de ces étages du dispositif est susceptible d’aider à la décision judiciaire, mais de manière différente. Si le dernier étage est le plus prédictif, c’est le moteur de recherche, qui, on va le voir, va jouer un rôle crucial, même s’il suscite moins de fantasmes technologiques.
[...] c’est le moteur de recherche, qui, on va le voir, va jouer un rôle crucial, même s’il suscite moins de fantasmes technologiques.
C'est exactement ce que j'ai dit: le gain de temps dans la recherche de la jurisprudence peut être très important et donc peut accélérer la justice. En revanche il faut se méfier des "algorithmes probabilistes" car chaque affaire doit être considérée comme un cas particulier et le droit n'est pas une science exacte.
En revanche, il n'est pas impossible, dans un avenir relativement proche, qu'un juge ayant déjà rédigé son jugement (motivé) le passe à la "moulinette" de l'IA afin d'en unifier la rédaction et pour compenser le cas échéant la perte de maîtrise de l'écriture que nous constatons chez les jeunes générations et qui ne manquera pas de se propager chez les magistrats qui sortent du même moule.
Cher amis naturistes : "vous devez vous intéresser à "l'intelligence artificielle" !
Enfin, ce n'est pas moi qui le dit mais ce conférencier 🤔
Je viens de tester https://ideogram.ai/ qui apparait dans un commentaire dans le lien de jacques
Ma demande : paradise with bautiful nature and naked humans with no censure near a nice river
ideogram.ai ne censure pas complètement mais la nudité faciale reste apparemment interdite 😕
La soi-disant "Intelligence Artificielle" est probablement imbattable pour dire ce qui est connu mais oublié ou caché dans la montagne du savoir actuel.
Mais l'intelligence ne s'arrête pas à l'encyclopédisme, elle consiste à découvrir de nouveaux savoirs; elle est aussi Intuition, Invention, Imagination, sans parler du sens critique, du doute, du bon sens.
Il faudrait demander à l'AI: "Qu'est-ce que vous ne savez pas?"
J'attends la réponse "Je ne sais pas".
Est-ce que l'intégration de l'IA aux serveurs des fournisseurs de messagerie, pourrait mieux mettre en garde les internautes contre le fishing lié aux messages frauduleux qu'ils reçoivent ?
Par exemple :
Détection de messages utilisant des copies de logos d'une banque, de faux en-têtes de l'Assurance Maladie ou de la gendarmerie, du service des impôts , d'un livreur de colis comme DHL tc....
Censure?
Comme la poste, les fournisseurs de messageries n'ont pas le droit de lire le courrier qu'ils transportent.
Il s'agit de mettre des outils basés sur l'I.A à disposition des utilisateurs qui le souhaitent pour déceler les courriels frauduleux.