Elle a épousé M Tidjaine, mais utilise seulement le nom de Calamy, et non Calamy-Tidjaine. Je sors.
aure Calamy cash sur sa carrière : "J'ai plus de mal à dire je t'aime à la caméra qu'à montrer mes fesses”
Publié le 23 janvier 2025 à 13h30
En pleine promotion de la pièce Peau d’homme qu’elle joue à Paris à partir de ce jeudi 23 janvier, Laure Calamy s’est confiée sur les scènes les plus difficiles à jouer au cinéma pour elle. Et sa réponse peut surprendre.
Laure Calamy est de ses actrices qui semble pouvoir tout jouer. Troublante en fausse victime du Bataclan dans Une amie dévouée (Max), elle nous a aussi fait rire dans la saison 1 de la Flamme (Canal+) avant de nous attendrir dans le film Antoinette dans les Cévennes. Dans Dix pour cent, série de France 2 qui l’a révélée au public, elle nous a même surpris – et bluffés – en se promenant complètement nue la nuit dans une rue parisienne. "Je conseille à tout le monde de faire de même", s’amuse la principale intéressée dans le nouveau numéro de Paris Match en kiosque ce jeudi.
Laure Calamy se confie sur la nudité à l’écran
Si certains acteurs refusent de jouer dénudés et font appel à une doublure, Laure Calamy, elle, se lance sans problème. Pour elle, son corps est un "outil de travail, un instrument, une carcasse secouée dans tous les sens", glisse-t-elle à nos confrères. Elle ne cache pas, d’ailleurs, que ces scènes dénudées ne sont pas les plus compliquées pour elle. "J’ai plus de mal à dire « Je t’aime » devant une caméra qu’à montrer mes fesses", ajoute avec franchise celle qui n'a pas toujours eu autant confiance en elle. "Adolescente, elle rasait les murs et ne pouvait pas se regarder dans un miroir", écrit ainsi Paris Match dans son portrait, ce que confirme la comédienne. "Quand j’avais 14 ou 15 ans, je vivais un enfer. Avec du recul, je pense que je traversais une minidépression", avoue-t-elle ainsi en racontant avoir réussi à remonter la pente après un séjour chez une amie en Martinique pendant lequel elle a eu "pour la première fois l’impression d’être considérée et désirable ".
Laure Calamy explore le désir au théâtre
Il est encore question de désir dans son nouveau projet. Laure Calamy commence en effet ce jeudi soir, au théâtre Montparnasse à Paris, les représentations de Peau d’homme, une pièce qui "interroge le rapport au genre et à la sexualité, à la religion et à la morale", précise son texte de présentation. Dans cette adaptation musicale d’une BD d’Hubert et Zanzim, elle se glisse dans la peau d’une jeune fille de bonne famille qui, alors qu’elle doit se marier avec un homme qu’elle ne connaît pas, a la possibilité de revêtir une "peau d’homme" lui permettant de découvrir le monde et son fiancé dans la peau d’un garçon. "Le spectacle raconte le désir et la sexualité, mais on va surtout suggérer, symboliser", souligne-t-elle au Parisien/Aujourd’hui en France avant de lever le voile, en riant, sur ce qu’elle ferait si elle pouvait devenir un homme le temps d’une journée. "Évidemment, je ferais l’amour ! Dans la peau d’homme, c’est le sexe qui est intéressant. J’essaierai les deux (hommes et femmes) !"
Moi c'est pareil. Je montre plus facilement mon cul que mon âme. Et mon militantisme s'arrête là où commence ma vie privée.