Contes d'Hoffmann

passablement cul-cul, en effet ! (mdr)

LeChat

Olivier Py??
en principe il ne se gene pas d'engager un acteur porno pour apparaitre sur scene en pleine erection....
alors une cantantrice nue, mais en realité habillée de nue...
soit elle etait pudique, soit... Olivier Py l a fumé verte......

Je pense que la cantatrice n'a pas du juger qu'une véritable nudité serait favorable à son plan de carrière et qu'en procédant ainsi elle pouvait ménager la chèvre et le chou : participer à une mise en scène provocante sans toutefois donner véritablement de sa personne...
C'est ainsi que je l'interprète mais je me trompe peut-être...

J'ai dans le temps été agent artistique et je représentais notamment des chanteurs d'opéra.

La nudité complète sur scène n'était pas rare et je connais pas mal de sopranos ou mezzos qui l'ont acceptée sans problème.
Je l'ai vue dans les Contes d'Hoffmann, dans la Flûte Enchantée, dans Les Aventures du roi Pausole (Honegger), Lady Macbeth de Mzensk (Chostakovitch), Lulu (Berg), Faust (Gounod), Candide (Bernstein) etc.

A propos de fumer, Dominique Pitoiset avait coutume de faire fumer dans ses mises en scène (c'était un peu sa "signature"), et aujourd'hui il ne peut plus.

Dans Salome de Richard Strauss, certaines sopranes parmi les plus grandes ont terminé la scène de la "Danse des sept voiles" nues, par exemple Maria Ewing (1989), Catherine Malfitano (1990), Karita Mattila

Oui, le livret demande expressément à Salomé de finir nue.

"Tout ce que tu voudras" lui avait dit Hérode pour qu'elle fasse ce strip tease.

Et que demande-t-elle? "Ich will den Kopf des Jokanaans" (je veux la tête de St-Jean-Baptiste).

Comme quoi il ne faut jamais signer de chèque en blanc!

Selon les lieux et les metteurs en scène, le strip tease est complet ou simulé.

Parmi celles que tu as citées, j'ai trouvé la vidéo de la version de Maria Ewing :

Avec effectivement cette soprano qui assume bien le rôle...

La superbe mise en scène de Salome dans laquelle chantait Maria Ewing avait été mise en scène par son mari, Peter Hall, grand metteur en scène britannique et fondateur de la Royal Shakespeare Company.

La Malfitano, elle, avait une danse plus lourde (ce qui était dû en partie à la différence de carrure avec Ewing), mais aussi plus animale, peut-être plus charnelle, comme si le personnage n'avait plus rien à perdre et jouait le tout pour le tout. Une fois le septième voile rejeté, elle terminait agenouillée face au public dans une pose audacieuse, le regard comme halluciné.

Jacques, il me semblait que la Royal Shakespeare Company datait du temps de la reine Victoria.

En fait, oui, 1879, mais pas sous ce nom, et c'est effectivement Peter Hall qui lui donna le nom de RSC en 1960.
Au passage, j'aurai appris que Catherine Malfitano était Mme Peter Hall. C'est qu'on en apprend des choses, sur Vivrenu!

Voici la notice Wikipedia:
Les débuts de la compagnie datent d'avant 1879. A l'époque, le Shakespeare Memorial Theatre de Stratford-upon-Avon donna sa première représentation : Beaucoup de bruit pour rien. La troupe de ce théâtre s'appelait alors la Shakespeare Memorial Company et devint très vite prestigieuse. En 1925, une charte royale lui fut accordée.

En 1960, Peter Hall rebaptisa la troupe en Royal Shakespeare Company et le théâtre en Royal Shakespeare theatre. La troupe a un répertoire qui s'étend du classique au moderne, en plus des pièces de Shakespeare.

Attention : c'est Maria Ewing qui a été Mme Peter Hall (mais ne l'est plus depuis longtemps).
Quant à la RSC, c'est vrai que c'était un peu rapide de ma part de dire que c'est Peter Hall qui l'a créée, puisqu'il exitait déjà une troupe qui jouait Shakespeare à Stratford avant lui. Disons que c'est lui qui l'a relancée, qui l'a nommée, qui lui a donné sa forme actuelle et qui en a fait l'une des deux grandes troupes théâtrales britanniques.

Message édité par : jacques69 / 04-01-2011 07:42