Une superbe couverture, et un dossier passionnant, sur le sujet des tribus d'Amazonie dans le numéro 976 du Courrier international. On peut le lire sur le web, ici :
http://www.courrierinternational.com/magazine/2009/976-amazonie-les-derniers-hommes-libres
Message édité par : gruikya / 05-08-2009 19:42
😉 Et si l'on organisait une randonue avec eux ?
Heureusement que ce magazine n'a pas flouté la photo,
ils ont l'air aussi heureux que nous de vivre dans la nature,
enjoués, libres et sans carcan vestimentaire.
😕 Oui. Mais cela ne va pas durer longtemps. Il y a bien un journaliste qui leurs apportera un complet veston, pour qu'ils puissent aller se défendre à l'ONU. :b
😛 Tiens, si tu veux randonuer avec eux, y'a même une carte où tu peux les trouver.
http://www.courrierinternational.com/article/2009/07/16/pour-les-awas-le-salut-est-dans-la-fuite
Message édité par : Nudiworld / 05-08-2009 23:45
Hum Freeman, je crains que pour eux la "rando" ne soit qu'une question de survie et non un loisir innocent ... de toutes les façons, s'ils acceptaient, je suis certaine qu'on tirerait tous la langue !!!
Très intéressante comme idée Jacques :=!
Qui paye le voyage pour les participants et journalistes qui accompagnent ... jusqu'en Amérique ? :#
l'Apnel ? 😕
Remarquons le coup médiatique à saisir ! 😮
Les derniers hommes libres et ceux qui veulent le devenir 😉 😀
jfreeman: Sans carcan vestimentaire, mais menacés par le carcan d'une société qui détruit leur mode de vie et n'a aucune place pour eux...
Cendrinox: D'ailleurs, s'ils n'acceptaient pas, ça serait risqué ; faire de la randonnée, nu ou pas, en Amazonie sans guide Indien, ça doit s'approcher de l'attitude suicidaire 🙂
Cendrinox: D'ailleurs, s'ils n'acceptaient pas, ça serait risqué ; faire de la randonnée, nu ou pas, en Amazonie sans guide Indien, ça doit s'approcher de l'attitude suicidaire 🙂
:b Allons, allons...le GPS, ça fonctionne partout, non ?
En revanche, non protégé par les indiens, et sur la terre ferme, je ne m'y déplacerait qu'en armure.
Bonjour,
Il est probable que comme beaucoup de groupes d'indiens d'Amazonie, ils ne vivent plus nus tous les jours, mais acceptent (contre rémunération?) de se déshabiller pour les journalistes. J'en veux pour preuve le fait que leurs poils pubiens soient sur la photo totalement incultes alors que dans la région ils étaient généralement rasés avant l'arrivée des missionnaires et autres pollueurs
Sûr que marcher nus dans la forêt ne signifie pas la même chose pour nous et pour eux.
Bon sang, un truc me revient à l'esprit : j'ai lu je ne sais où que certains peuples indiens refusaient les photos ou films parce qu'ils avaient la certitude qu'on leur piquait leur âme. Bien sûr, ça fait ricaner l'homme "moderne" ce genre d'argument, mais symboliquement et qui sait, peut-être en allant plus loin, je trouve tout ça rudement intéressant.
Si quelqu'un pouvait avoir une mémoire moins bouffée par les mites ... et me renseigner.
(Bon sang, j'ai honte ... je viens de lire les articles. Ces gens sont en train de crever, et moi je déconne randonnue ... Allez, promis, la minute sérieuse du jour, c'est fini.)
Message édité par : Cendrinox / 06-08-2009 15:53
Il est probable que comme beaucoup de groupes d'indiens d'Amazonie, ils ne vivent plus nus tous les jours, mais acceptent (contre rémunération?) de se déshabiller pour les journalistes. J'en veux pour preuve le fait que leurs poils pubiens soient sur la photo totalement incultes alors que dans la région ils étaient généralement rasés avant l'arrivée des missionnaires et autres pollueurs
😉 Il s'agit de tous petits groupes d'indiens isolés...dont on suppose parfois l'existence.
😛 Par ailleurs, ils ne vont que chasser dans la forêt équatoriale, car elle est trop dangereuse sans armes...donc pas de randonues pour eux...
:# J'ai eu l'occasion de randonner en forêt amazonienne
avec l'aide d'un guide indien. Des kilomètres de liberté sans rencontrer âmes qui vivent.
Sans un guide, aucun espoir de retrouver la civilisation si ce n'est, peut-être, en construisant
une embarcation pour descendre, au milieu des dauphins roses, l'Amazonie.
J'étais à Leticia, entre Brésil, Colombie et Pérou
http://fr.wikipedia.org/wiki/Leticia
"Malheureusement" à cette époque, l'APNEL n'existait pas et, d'ailleurs,
j'avais un autre engagement tout aussi passionnant : l'humanitaire.
[...]j'ai lu je ne sais où que certains peuples indiens refusaient les photos ou films parce qu'ils avaient la certitude qu'on leur piquait leur âme. Bien sûr, ça fait ricaner l'homme "moderne" ce genre d'argument, mais symboliquement et qui sait, peut-être en allant plus loin, je trouve tout ça rudement intéressant. [...]
Ce sujet m'intéresse aussi, la photo étant une de mes passions épisodique. Depuis quelques années, je n'ose plus tellement photographier les gens. Seulement avec beaucoup de distance, ou dans un environnement où ils ne sont qu'un élément secondaire de l'image. Sans pouvoir définir clairement ce qu'est voler l'âme de quelqu'un (et je suis vraiment pas sur d'avoir les même arguments que ces indiens), ce qui me gène dans la photo de gens, c'est que c'est forcément une déformation de ce qu'ils sont, avec l'illusion de la réalité. Dans la réalité, l'image de quelqu'un est un ensemble de choses que l'on ne voit pas seulement avec les yeux, loin de là...il y a de la psychologie, du mouvement, de l'affectif etc... Sur une photographie, la personne dont on a capturé l'image n'a plus aucun pouvoir sur son image, et ça donne forcément quelque chose de faux.