La police indienne a porté plainte contre une touriste finlandaise qui s'est baignée nue dans un lac sacré à Pushkar, une ville de pèlerinage hindouiste.
Accusée d'indécence, l'adepte du naturisme risque une amende, voire trois mois d'emprisonnement.L'Inde a adopté des lois très dures contre l'obscénité. En septembre, deux Israéliens ont été condamnés à une amende de 1.000 roupies (19 euros) pour indécence ....
31/10/2005
Source Reuters
En Inde la nudité est perçue d'une façon uniquement religieuse. Exemple cet article lu dans la presse :
La route des Indes conduit parfois au paradis. Pour preuve, l'histoire (crédible, puisque provenant du service Internet en hindi de la BBC) de Christian Fabre, un Français, cadre dans le textile, séduit par l'Inde au point de s'y installer dans les années 70 avec femme et fils. Hélas, après quelques années, ses affaires périclitent, ses fonds s'assèchent et sa famille l'abandonne.
Prenant pitié de sa détresse, une voisine brahmane lui conseille de rencontrer un swami, un sage hindou. Le saint homme l'initie à l'hindouisme, l'encourage et l'éclairé sur lui-même. Fabre reprend confiance en lui, achète quatre machines à coudre et réactive ses contacts dans l'industrie textile française. Aujourd'hui, Fashion International, sa société de vêtements basée en Inde méridionale, compte 35 usines et emploie 60 000 personnes.
Tout en bâtissant son empire, cependant, Fabre continue à approfondir sa nouvelle religion sous le magistère de son gourou. Lequel finit par juger que Fabre est apte à prononcer les voeux de sanyas, stade ultime de la dévotion hindouiste, et donc de renoncer à tout attachement séculier tel que la fortune ou la famille.
Devenu le swami Pranavananda Avadhuta, il dirige un ashram, un monastère hindouiste, dans l'Etat du Tamil Nadu. Il y vit nu, comme les autres sadhous, mais quand ses affaires l'appellent, il revêt la traditionnelle robe couleur safran.
Ne trahit-il pas ses voeux de pauvreté ? « Mon gourou m'a fait promettre de continuer à m'occuper de mes usines, explique le swami. Et je ne perçois ni salaire ni dividendes, tous les bénéfices vont aux ouvriers ou servent à apporter l'eau courante aux villages voisins de l'ashram!" Pas de doute: même un tribunal de l'Inquisition lui accorderait l'absolution
